Constater l’électromagnétisme naturel par les perceptions sensorielles est une expérience à la portée de tous. Je vous invite à l’expérimenter par vous-même, ce qui vous donnera plus facilement accès au fond de cet article qui est d’induire une confiance propice à l’auto-soin et à sa compréhension.
Pour cela il vous suffit, en étant assis, de placer les paumes des mains en parallèle du sol de part et d’autre des cuisses, et de vous placer en état de « silence mental » durant 5 à 10 secondes. Progressivement, les mains accueillent des vibrations en provenance du sol sous la forme d’un rayonnement, comme une ondulation plus ou moins rapide qui active les mains. Elles peuvent alors se réchauffer, picoter, etc, chaque personne ayant des perceptions légèrement différentes. Ce qui est perçu à ce moment est le rayonnement électromagnétique en provenance du noyau terrestre. Retournez alors vos mains, les paumes face au ciel ; une perception qui peut être légèrement distincte se produit en quelques secondes. Ces vibrations proviennent de l’astre solaire et du cosmos. Ainsi, les ondes électromagnétiques d’origine tellurique et cosmique sont distinctes et nous pouvons les capter par nos mains, utilisées comme des récepteurs.
Ces ondes, une fois « conscientisées » dans les mains, forment un véhicule pour des informations qui se trouvent dans le vide quantique qui nous entoure. Ce sont elles, ces informations, que nous souhaitons activer. Pour cela, il vous faut préciser une intention, celle de vous soigner, d’agir sur un état douloureux. Après avoir posé votre intention, vous avez à en verbaliser clairement le contenu, en peu de mots. Par exemple : « je me soigne », ou « que la douleur s’en aille », ou encore « que le bleu/la cicatrice se résorbe », selon ce qui vous semble juste. À ce moment débute le travail du soin. Vos mains peuvent alors se mettre lentement en mouvement pour embrasser l’espace qui est devant vous, comme si vous alliez prendre un arbre dans vos bras. Et vous ramenez vos bras et vos mains magnétisées près de vous. En restant à 10-20 cm de votre corps physique, vous lui permettez de recevoir les informations réparatrices issues du vide quantique. En répétant lentement ces gestes simples et amples, vous « réinformez » la zone en souffrance. Ainsi, par votre conscience, vos mains sont devenues des émetteurs de particules assainissantes ; les informations qui avaient été réveillées par votre intention puis activées par vos mots se sont concentrées dans vos mains qui, vibrantes, les ont mises à disposition de votre corps.
En pratiquant pour vous-même, vous entamez ainsi votre propre parcours d’auto-soin. Pour le réussir, vous allez devoir engager une confiance en vous, en votre intuition et en votre gestuelle.
Ouvrons une question intéressante quant à cette expérience ! Si l’ensemble des perceptions sont bien réelles tout en étant invisibles, et qu’elles produisent un résultat sur le corps, de quelle nature est pour vous cette expérience ? S’agit-il d’une expérience uniquement sensorielle, donc plutôt matérielle ? Ou, par l’enchaînement d’une pensée suivie de paroles « agissantes », s’agit-il d’une expérience spirituelle ?
En proposant de définir cette expérience à travers la dualité bien connue en Occident, la dispute entre esprit et matière, ou, pour Descartes et ses héritiers, entre le corps et l’esprit, j’évoque un paradigme qui n’a plus lieu d’être aujourd’hui. Je le laisse donc de côté par sens de l’économie et parce qu’il sera traité dans un autre article. Mais la question reste exaltante !
Observons la phase de démarrage de l’expérience réalisée.
Vous avez réalisé l’expérience ? Si vous êtes attentif à ce qui s’est produit durant le moment de « silence mental » que j’ai signalé comme favorable à la perception des ondes ou vibrations électromagnétiques, vous pouvez observer rétrospectivement qu’à l’extinction progressive de l’activité mentale correspond la montée à la conscience des nouvelles perceptions, et ce dans une mesure qui est inversement proportionnelle. Dans les faits, le « bruit » mental du cerveau ayant fortement diminué, la « largeur de bande » de votre conscience a augmenté. C’est elle, votre conscience, qui a amplifié votre disponibilité à ressentir, et donc à pouvoir dialoguer et interagir avec l’environnement quantique – non matériel – qui se déploie tout autour de vous.
De là une première conclusion qui est aujourd’hui un acquis, notamment pour les scientifiques qui s’inscrivent dans le courant du Manifeste pour une science post-matérialiste : l’activité mentale et l’activité de la conscience sont bien distinctes. Pour autant, dans la dimension de notre espace-temps commun, elles participent toutes deux du dispositif de navigation que nous avons à notre disposition pour nous orienter et agir avantageusement. Mais en ce qui concerne d’autres dimensions, alors le mental n’est plus utile. Dans le domaine des soins par magnétisme, la conscience interagit avec des informations circulant à un niveau particulaire, c’est-à-dire infra-matériel, et donc potentiellement hors de notre espace-temps.
Ce nouveau paradigme engage un constat qui concerne l’ensemble des sociétés occidentalisées : si l’activité mentale occulte si facilement l’activité de la conscience – ce qui est compréhensible de par son rôle d’anticipation auquel s’ajoute une suractivité suscitée par notre style de vie moderne –, la participation active de la conscience dans nos vies quotidiennes se retrouve le plus souvent mise sur le côté, nous privant d’une partie de notre dispositif de navigation.
Dans le contexte d’un cheminement vers l’auto-soin, il est évident que le rôle de la conscience devra être renforcé. Tout un ensemble de pratiques qui relèvent de la pleine conscience sont alors très utiles.
Quelle différence ou complémentarité entre mental et conscience pour l’auto-soin ?
Le mental nous assiste pour identifier les raisons du dysfonctionnement constaté dans notre organisme, et ce à partir du principe de causalité qui affirme que tout effet provient d’une cause. C’est encore le mental qui va acter les prises de décisions qui feront suite au diagnostic établi ; il est donc rattaché aux lois de l’espace-temps qui nous régissent physiquement, dont ce principe de causalité. C’est ce même principe qui produit une illusion mécaniste du vivant sur laquelle repose notre médecine dite traditionnelle ou allopathique. Quand à la conscience, elle se met à l’écoute d’informations en provenance d’autres dimensions et qui participent à notre guérison. On parle alors de médecine holistique.
Mais comment la conscience fait-elle pour récolter ces informations ? Elle utilise un double état, celui de localité et de non-localité, concept et observation issus de la physique quantique. Dans son état de localité, la conscience interagit avec le mental pour œuvrer dans l’ici et le maintenant. Et dans son état de non-localité, elle capte ou cherche des informations hors de notre espace-temps (passé, futur, ailleurs), qu’elle introduit par des intuitions « flash », par le jeu de synchronicités, ou encore à travers les rêves. Dans ces deux états, la conscience se consacre à la préservation du vivant et à son épanouissement.
Le code de la guérison : l’émotionnalité !
Au niveau de notre physiologie, le système qui traite la plus grande variété de signaux d’informations est le système nerveux. Il véhicule, dès avant la naissance, aussi bien les informations afférentes qui proviennent des perceptions du monde extérieur, que celles efférentes qui émanent des centres neuronaux comme le cerveau, les intestins, la région du cœur, et qui déclenchent la production de toute la chimie interne dont le rôle est de maintenir la stabilité de l’organisme et favoriser son évolution, soit l’homéostasie.
Par le fait que le système nerveux voit circuler l’ensemble des informations fonctionnelles concernant tous nos tissus et organes, il amalgame régulièrement des informations liées au vécu émotionnel, notamment les stress et les traumas, avec ces informations fonctionnelles. Cela provoque des maladies et dysfonctions passagères ou chroniques. Ce sujet fera l’objet d’articles spécifiques, mais il faut d’ores et déjà intégrer que toute maladie ou dysfonction trouve à son origine un ou plusieurs stress émotionnels.
Ainsi, les soins par magnétisme relèvent d’une technique de réinformation du corps par la conscience ; elle fait son chemin à mesure que nous entrons dans l’ère post-matérialiste.